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ARANDO INVESTISSEMENTS

Dernière page.

12 Novembre 2008 , Rédigé par the.alex Publié dans #Lire un livre - écrire....

A.C.P

Article de Critique Personnelle :

 

    Le style de l'auteur n'a pas de concurrents dans toute la littérature. Il est le meilleur, écrase tout ses challengeurs, remporte la médaille de la plaisance. Les propos traités sont originaux ! Nous ne les voyons pas de partout ! Le thème des Talibans en Afghanistan à travers des couples, ce n'est pas classique ! La place des sentiments s'impose tout de suite, elle évolue en gradation. On est triste, on pleure, on se morfond. Un ton relativement maussade ! Ah ! Quel chien de ton ! L'effet produit par l'œuvre, n'est pas ce que l'on peut qualifié d'infime ! Une grande tristesse vous gagne. Comme si les grands malheurs vous atteignaient personnellement. Ce roman choque ! Il résulte certains faits que nous avons bannis de notre conscience par principe. Ne seriez-vous pas altéré par une façon de traité les femmes inadmissibles ?

 

Un petit passage démontrant mes affirmation, où tout un tas de ressentis sont à l'appelle, dont la révolte. Admirez aussi le style divin de Mr Khadra :

 


Deux de nos personnages principaux osent sortir de chez eux ensemble, et à la suite d'un petit évènement ils se mettent à rire de vive joie. Ils se font remarquer par des talibans peu commode.
 

  -Vous vous croyez au cirque ? Lui cri un Talibans en exorbitant des yeux laiteux brûlés par les canicules.

      Mohsen tente de protester. La trique pirouette dans l'air et l'atteint au visage

  -On ne rit pas dans la rue insiste le sbire. Si il vous reste un soupçon de pudeur rentez chez vous enfermez vous à double tour.

      Mohsen frémit de colère, une main sur sa joue

  -Allons-nous-en ! Surplis Zunaira en tirant son époux par le bras.

  -Ne le touche pas toi, reste à ta place ; lui hurle sbire en lui cinglant la hanche. Et ne parle pas en présence d'un étranger.

      Attiré par l'altercation, un groupe de sbires s'approche, la cravache en évidence. Le plus grand lisse sa barbe d'un air narquois et demande à son collègue :

  -Des problèmes ?

  -Ils se croient au cirque.

Le grand dévisage Mohsen.

  -Qui est cette femme ?

  -Mon épouse.

  -Eh bien, conduis-toi en homme. Apprend à se tenir à l'écart quand tu discute avec une tierce personne. Où tu vas comme ça ?

  -J'emmène mon épouse chez ses parents, ment Mohsen.

      Le sbire le toise intensément. Zunaira sent ses jambes sur le point de se dérober. Une peur panique s'empare d'elle. En son fort intérieur, elle supplie son mari de garder son sang froid.

  -Tu la conduiras plus tard décide le sbire. Pour l'instant tu vas rejoindre les fidèles dans la mosquée, là-bas. Le mollah Bashir va prêcher dans moins d'un quart d'heure.

  -Je vous dis que je dois raccompagner...

      Deux cravaches l'interrompent. Ils les reçois sur l'épaule. Toutes les deux en même temps.

  -Je te dis que le mollah Bashir va prêcher dans 10 minutes... et tu me parles de raccompagner ta femme chez ses parents. Non, mais qu'es que tu as à l'intérieur de ta boite crânienne ? Dois-je comprendre que tu accordes plus d'importance à une visite familiale qu'au prêche de l'un de nos plus éminents érudits.

      Du bout de son martinet, il lui soulève le menton de façon à coincer son regard, le repousse avec dédain ;

  -Ton épouse va t'attendre ici, au pied de ce mur, en retrait. Tu la raccompagneras plus tard.                      Mohsen lève les mains en signe de reddition et après une œillade furtive en direction de sa femme, se dirige sur un édifice badigeonné de vert et de blanc autour duquel d'autres miliciens interceptent des passants pour les obliger à assister à l'intervention de mollah Bashir.

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